Je ne sais pas d’où je tiens ça mais j’adore les chutes ! Il m’était donc impensable d’être en Argentine sans aller aux fracassantes chutes d’Iguazu. Les touristes visitent habituellement les chutes du côté argentin et du côté brésilien car l’immense chute coule sur deux territoires différents.
La première journée, j’ai opté pour le côté argentin. On doit prévoir près d’une journée pour couvrir tous les points de vue. C’est vous dire comme la chute peut être immense ! En premier lieu, je suis allée à la base des chutes. C’est de là que l’on a la meilleure vue d’ensemble sur les chutes. Plus j’approchais, plus je les entendais. Quand je les ai aperçues au loin, je n’ai pas pu m’empêcher de m’écrier woooooooooooooooowwwwwwwwww ! Mes yeux se sont soudainement emplis d’eau. Quel spectacle grandiose ! Nous avions même la possibilité de les approcher à un point tel que nous en étions complètement détrempés, à ma grande joie, car il faisait très chaud et humide cette journée là !
Par la suite, je suis allée parcourir le passage supérieur, celui d’où l’on peut voir l’immense étendue d’eau se verser quelques dizaines de mètres plus bas. Enfin, pour clore la journée, je me suis rendue au Garganta del Diablo ou Devil’s throat ou Gorges du diable, le point de vue le plus spectaculaire du côté argentin. Nous devons marcher sur un pont étroit de plus de 1 kilomètre avant d’atteindre cet endroit. Les gens s’amusent à se faire asperger d’eau. En effet, tout dépendant de la force de la chute et des vents, il arrive parfois qu’un jet d’eau se répand sur la foule qui hurle à tout coup. Quant à moi, je vivais un moment merveilleux qui n’était pas causé par les chutes. Alors que je marchais sur le pont, un papillon s’est posé sur la bretelle gauche de mon sac. Au tout début, j’évitais de bouger car je ne voulais pas qu’il s’envole. Mais, je me suis vite aperçue qu’il tenait pas mal à moi. Lorsque j’ai atteint le point de vue, je marchais depuis déjà un bon 5 minutes et il était demeuré pendant tout ce temps sur mon épaule. Ma maman adorait les papillons alors j’ai vite compris qu’elle avait choisi de partager ce moment magique avec moi en s’installant sur mon épaule gauche. J’étais rayonnante et tellement fière de ce papillon remarqué par plusieurs personnes d'ailleurs. En fin de compte, au bout de 15 minutes, il a filé. J’avais les larmes aux yeux……merci papillon !
Pour visiter le côté brésilien, sachant que mon visa était expiré, à mon hôtel « El bambu » en Argentine on m’avait recommandé de tenter d’entrer incognito au Brésil, c’est-à-dire de ne pas sortir de l’autobus lors du passage à la douane. Mais, ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas agir dans l’illégalité, je préfère jouer franc jeu. Donc, j’ai fait le choix de sortir de l’autobus et d’aller à la rencontre du douanier brésilien qui risquait de me refuser l’entrée dans son pays puisque mon visa d’une durée de 90 jours acheté en août 2010 était expiré. Dans le Lonely Planet, un encadré disait qu’à l’occasion les douaniers toléraient certains touristes à aller visiter les chutes, le temps d’une seule journée. Qu’elle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu le douanier étamper mon passeport et m’accorder 90 jours pour visiter son pays. Moi qui avait tout chamboulé mes plans et retiré le Brésil de mon itinéraire, voilà que j’ai maintenant l’occasion d’y aller. Je me trouvais avec un brésilien et deux touristes turcs. Ils ont connu une fille heureuse….les idées se bousculaient dans ma tête. Environ 15 minutes plus tard, j’avais réorganisé à nouveau mes plans et inséré le Brésil du 19 mars au 13 avril !!!!!! Juste cette étampe sur mon passeport a fait ma journée ! J’ai été récompensée pour avoir été honnête. Autrement, si j’étais passée incognito à la douane du Brésil, je n’aurais pas eu mon droit de passage de 90 jours pour le Brésil. Yééé ! Nat contente ;-) Enfin, deux heures plus tard, j’étais a Foz Do Iguazu, en terre brésilienne. En si peu de temps, je me suis retrouvée dans un endroit où j’avais peine à comprendre la langue. Les brésiliens parlent le portugais. Mais, puisque c’est très similaire à l’espagnol, règle générale, on peut arriver à se débrouiller en espagnol. Je vous invite à consulter mon album photo dont le lien est plus bas. C'est la meilleure description que je peux faire de l'endroit.
Enfin, après un dernier long voyage de plus de 20 heures en autobus, je me retrouvais dans la capitale de l'Argentine, Buenos Aires.
J'ai débuté ma visite par le quartier Palermo qui est l'un des plus huppé de Buenos Aires. Je m'y suis baladé, dans les trois secteurs : Palermo chico, Palermo viejo et Palermo Hollywood avant de prendre un copieux repas.
Par la suite, je me suis rendue au célèbre cimetière Recoleta. S'y retrouvent des gens riches et célèbres tels qu'écrivains, hommes politiques, avocats, peintres, poètes ainsi que la Evita, de son nom complet Maria Eva Duarte de Peron. Cette dernière a été la Première Dame d'Argentine en plus d'être la seconde femme du président Juan Peron. Après l'élection de son mari, elle crée la Fondation Eva Peron dont le rôle était d'assister les pauvres. Nombre d'hôpitaux ou d'orphelinats ont été crées par la Fondation. En 1949, elle devient l'une des figures les plus influentes d'Argentine. Elle s'éteint en 1952 d'un cancer de l'utérus, elle n'avait que 33 ans. Vous connaissez sûrement la chanson "Don't cry for me Argentina" chantée notamment par Madonna ?! C'était le principal succès d'une comédie musicale traitant de sa vie et sa carrière.
Après le cimetière, j’ai poursuivi ma marche pour effectuer le “walking tour” du centre de Buenos Aires. J’ai été impressionnée par la taille de la rue « 9 de Julio » ou plutôt 9 de juillet et pour cause, c'est l'avenue la plus large au monde avec ses 120 mètres de large. Il y a 4 artères, soit deux de deux voies de large mais deux autres comptant 7 voies de large chacune. Par la suite, j'ai parcouru les rues piétonnes : Florida, Corrientes et Lavallée. Sans contredit, je peux affirmer que l’architecture est absolument magnifique, j’avais toujours les yeux rivés au ciel. Tout adepte d’architecture doit aller à Buenos Aires avant de mourir ! Cette capitale vient de s’inscrire dans mon « top 3 » des plus belles capitales visitées jusqu’à maintenant, tout juste après Rome.
Par la suite, je me suis rendue au célèbre cimetière Recoleta. S'y retrouvent des gens riches et célèbres tels qu'écrivains, hommes politiques, avocats, peintres, poètes ainsi que la Evita, de son nom complet Maria Eva Duarte de Peron. Cette dernière a été la Première Dame d'Argentine en plus d'être la seconde femme du président Juan Peron. Après l'élection de son mari, elle crée la Fondation Eva Peron dont le rôle était d'assister les pauvres. Nombre d'hôpitaux ou d'orphelinats ont été crées par la Fondation. En 1949, elle devient l'une des figures les plus influentes d'Argentine. Elle s'éteint en 1952 d'un cancer de l'utérus, elle n'avait que 33 ans. Vous connaissez sûrement la chanson "Don't cry for me Argentina" chantée notamment par Madonna ?! C'était le principal succès d'une comédie musicale traitant de sa vie et sa carrière.
Après le cimetière, j’ai poursuivi ma marche pour effectuer le “walking tour” du centre de Buenos Aires. J’ai été impressionnée par la taille de la rue « 9 de Julio » ou plutôt 9 de juillet et pour cause, c'est l'avenue la plus large au monde avec ses 120 mètres de large. Il y a 4 artères, soit deux de deux voies de large mais deux autres comptant 7 voies de large chacune. Par la suite, j'ai parcouru les rues piétonnes : Florida, Corrientes et Lavallée. Sans contredit, je peux affirmer que l’architecture est absolument magnifique, j’avais toujours les yeux rivés au ciel. Tout adepte d’architecture doit aller à Buenos Aires avant de mourir ! Cette capitale vient de s’inscrire dans mon « top 3 » des plus belles capitales visitées jusqu’à maintenant, tout juste après Rome.
Deux jours sont visiblement insuffisants pour visiter tout ce qu’il y a à voir et à faire à Buenos Aires. Le lendemain matin, j’ai rapidement poursuivi l’itinéraire que je m’étais dessiné. Je me suis rendue au très coloré quartier « La Boca » avec les quelques terrasses où s’exercent des couples dansant le tango. Tranquillement, j’ai dégusté mon « milanesa napolitana » et j’ai savouré ma coupe de vin. Je me suis achetée de très belles photos dont l’une d’un couple dansant le tango devant un graffiti du Che. Par la suite, je me suis rendue dans le quartier San Telmo et j’ai marché à nouveau pour retourner à mon hôtel.
J’ai eu une très agréable finale à Buenos Aires puisque je me suis rendue dans un restaurant où il y avait un spectacle de tango. Je devais passer la soirée seule mais finalement, un sympathique couple de backpakkers, Rebecca et Ian, m'a invité a sa table. Malheureusement, les photos que je vous partage sont assez ordinaires. Mon appareil réflex n'était plus fonctionnel, j'ai dû composer avec mon appareil compact qui n'offre pas de bons résultats dans un tel évènement.
Photos de Buenos Aires : https://picasaweb.google.com/natmunger/Argentina#5580384551105617874
Maintenant, après un très agréable 19 jours passé en sol québécois, je suis de retour sur la route. J'ai profité de ce court passage pour passer du temps avec mon amoureux (!!!), voir ma famille et quelques amis. Ce fut bref mais fort agréable. Merci à chacun d'entre vous, j'ai vraiment vécu de beaux moments et ne regrette aucunement d'avoir mis mon voyage en mode veille pour quelque temps !
En ce moment, je suis à Isla Mujeres, le point le plus à l'est du Mexique. C'est une île de 8 kilomètres de long par 650 mètres de large qui se situe devant Cancun. Farniente, plage, baignade, lecture, dodo, snorkelling et jogging composent mon quotidien.
A bientôt ! Nat la bloggeuse mexicaine xx
En ce moment, je suis à Isla Mujeres, le point le plus à l'est du Mexique. C'est une île de 8 kilomètres de long par 650 mètres de large qui se situe devant Cancun. Farniente, plage, baignade, lecture, dodo, snorkelling et jogging composent mon quotidien.
A bientôt ! Nat la bloggeuse mexicaine xx
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