mercredi 15 décembre 2010

L'avant Aconcagua !

Mon séjour dans les montagnes pour aller grimper El Plomo près de Santiago quasi conclu, je décide de "sortir" enfin de Santiago, pour une 2e fois. Mon choix ?! Pucon ! Situé a 11 heures d'autobus au sud de Santiago, Pucon a beaucoup à offrir pour une fille hyperactive comme moi : canyoning, rafting, hydro speed, eaux thermales, parc national Huerquehue, ascension d'un volcan enneigé dont le cratère est à 2 800 mètres et j'en passe sûrement ! Pendant mon voyage de nuit en autobus, j'ai fait la connaissance de Anderson, un sympathique brésilien, très vivant, dynamique et volubile ! 

Malheureusement, nous avons appris pendant notre magasinage d'activités que la météo n'était pas favorable à l'ascension du volcan car on allait avoir de la pluie pour les 2 jours suivants. Anderson n'ayant jamais touché à de la neige, j'ai accepté de débourser une somme assez considérable juste pour aller au pied du volcan en fin d'apres-midi et de débuter quelque peu l'ascension avec lui. Vous auriez du le voir...un vrai kid de 8 ans qui vient de développer une nouvelle "bébelle" à Noël ! Il était tout excité de pouvoir marcher et glisser sur la neige....hihih ! Jour 2, nous n'avons rien, mais archi rien fait en raison de la pluie qui ne cessait de tomber sur Pucon !! Jour 3, nous avons décidé d'aller visiter une portion du Parc national Huerquehue malgré que la pluie tombait encore et qu'en plus, les vents étaient maintenant de la partie ! Les 4 h30 de marche sous la pluie et dans la bouette nous ont permis de visiter seulement 2 des 3 lacs que nous comptions visiter. Mais, un lac, c'est un lac hein ... surtout quand le soleil ne brille pas ! À notre retour au point de départ, le gardien du parc nous a avisé que les forts vents rendaient la randonnée plutôt dangereuse. Mais, bien camouflés dans le bois, on ne sentait pas le danger. Nous avons vite constaté sur le chemin du retour qu'effectivement, il avait venté très fort, tellement que plusieurs branches d'arbres avaient été arrachées et empêchaient le passage de l'autobus. Anderson et moi avons mis plusieurs heures à nous réchauffer et sécher bottes et vêtements à notre retour a l'hotel. Mon ami brésilien, je l'ai surnommé amicalement "ti kid kodak". En 5 jours, il a pris tout près de 1 300 photos ;-)

Après 3 jours passés a Pucon, je suis entrée au bercail. Santiago, ce n'est pas chez moi mais après y avoir passé tant de temps et visité de nombreuses fois les mêmes endroits, je m'y sens un peu comme chez moi. Quand j'arrivais devant l'édifice de chez Veronica, le gardien me reconnaissait et m'ouvrait la porte. Après être allée quelques fois au Voraz pour un duo "pizza - cerveza", je n'avais plus besoin de dire quoi que ce soit, la serveuse me regardait et me disait : Capital ?! Si si, por favor !! Capital est une bière artisanale de type IPA fabriquée à Batuco, un petit village non loin de Santiago. Conclusion de mon passage a Santiago : j'aime me sentir chez moi quand je suis dans un tout autre pays !

Mais pourquoi avoir perdu tant de temps à Santiago ? En fait, mon objectif premier en venant ici était d'arriver à m'acclimater en vue de l'Aconcagua. La Leonera a d'ailleurs fait partie de cet objectif. Mais par la suite, malgré de nombreux efforts, autant de mon côté que de gens sympathiques avec qui on m'a mise en contact, je ne suis pas arrivée a aller grimper "Mr El Plomo" ! Je devais me trouver un guide pour m'accompagner ou simplement un transport pour me rendre dans les environs et aller marcher un peu en altitude et entrer au bercail dans la même journée. Je n'ai abouti à rien, ce qui explique que j'ai passé tant de temps ici, à courir à gauche et à droite dans le but de me rendre dans les montagnes.

Finalement, depuis quelques jours, je cours à gauche et à droite mais pour compléter les achats de bouffe nécessaire pour notre séjour d'un peu plus de 2 semaines au Cerro Aconcagua. Patrick arrive vendredi et ensemble, nous allons nous rendre a Mendoza en Argentine pour nous procurer le permis, laissez passer obligatoire pour grimper l'Aconcagua. Si tout va bien, samedi, nous allons soit coucher à Los Penitentes ou débuter l'ascension. Altitude de départ : 3 200 mètres. Altitude que nous espèrons atteindre : 6 962 mètres, soit près de 3,8 kms plus haut (avouez que ça flashe de dire ça ainsi !!). Nous ne savons pas avec précision à quel moment nous pourrons effectuer l'ascension finale pour atteindre le sommet car de nombreux facteurs influencent cette décision. Pensons simplement à la météo. Il est possible que nous soyions cloués dans la tente pour quelques jours en raison d'une tempête alors que nous allons être rendus à 5 500 mètres d'altitude. Ou, il est possible qu'un mal de tête extrême m'empêche de continuer et que je doive attendre Patrick qui sera parti pour le sommet. Ou le contraire ?! Pourquoi pas ?! Tout est possible en haute montagne !!! À partir du 28 décembre, nous allons espérer le bon moment, la bonne journée pour tenter le push final. SVP, pensez à moi et envoyez moi de l'énergie !! Por favor, vos chaplets sur la corde a linge, on veut une météo clémente qui permettra, si la condition physique est là, de tenter d'atteindre, Patrick et moi, le plus haut sommet d'Amérique !! Vous vous dites sûrement qu'il faut être cinglé un peu pour s'aventurer là-dedans ....hé bien, je le suis !!!

Ahh tiens, une question pour vous ?! Semble-t-il que le Viagra aide pour le mal des montagnes, vous croyez que je devrais essayer ?!!! Ahahaha...n'importe quoi !!

Petit parallèle comique que je ne peux m'empêcher de faire : quand vous allez prendre votre douche en prévision de la soirée de Noël, pour ma part, il y aura une semaine que je n'aurai pas pris de douche ! Et, quand vous allez prendre votre douche en prévision de la soirée du jour de l'an, je vais être rendue à ma 2e semaine sans douche !! N'ayez crainte, nous partons avec une quantité importante de Wet ones et de "t'sous d'bras" !!

Un autre petit parallèle : le permis de conduire au Quebec coûte un peu moins de 100 $ annuellement alors que le permis pour grimper une montagne, sur une période d'environ 3 semaines, coute près de 500 $

Trois choses qui risquent de me manquer pendant ce trip :
1.     Mon portable car il représente mon lien avec vous….
2.    Prendre une douche !
3.    Des fruits et des légumes car nous en mangerons très peu pendant 2 à 3 semaines !

Patrick repart de Santiago le 7 janvier alors il y a de fortes chances que je puisse revenir à vous le 6 ou le 7 janvier ou avant si tout s'est merveilleusement bien déroulé. Cela m'amène donc à vous souhaiter de passer un très joyeux temps des fêtes !

Enfin, ma ptite morale du jour : ce n'est pas la valeur des cadeaux que vous allez recevoir qui compte mais bien la richesse des moments que vous allez vivre en compagnie de ceux qui vous sont chers !

Amusez-vous bien ! Je vous embrasse et vous dit à très bientôt !

Feliz Navidad ! Mule Munger xxx ;-)

PS  Quelques photos ont été ajoutées dans l’album Chili !
Consultez le lien suivant pour les voir : 

http://picasaweb.google.com/natmunger/Chili#5550984251840488418

vendredi 10 décembre 2010

Patagonie....yiiiippppppppppiiiiie!

J'ai su il y a 2 jours que mes bons amis Florimond (plus souvent appellé Flo) et Alexandra viennent me rejoindre pour 2 semaines. Ensemble, nous allons visiter la Patagonie.

David, un ottawaien (!!) rencontré un début de mon voyage m'a informé que Florent Pagny habitait maintenant la Patagonie et qu'il avait une chanson intitulée "c'est comme ça" ...la voici !

http://www.youtube.com/watch?v=0_fahBdXbLY

Yiiiiiiiiiiiiippppiiiiieeeeeeeeee ! Nathalie

mardi 7 décembre 2010

La Leonera : échec & Nat ...c'est comme ça !

Depuis mon arrivée à Santiago au Chili le 28 novembre dernier, j'ai bien peu voyagé. Outre Valparaiso, je ne suis pas allée bien loin.
Les attentes étaient élevées pour Valpa.....ahhhh ces fameuses attentes ! Évidemment, j'ai été déçue car je m'attendais à bien mieux ! C'est la 2e ville plus importante au Chili et elle n'est qu'à 1h30 de bus de Santiago. Un peu à la même hauteur que Santiago, donc tout de même assez centrale mais complètement à l'ouest, le long du Pacifique. Oui, c'est vrai, il y a des beaux points de vue mais Valparaiso ne fera jamais de tort à la côte ouest américaine ...ohhh que non !!! Mais, Valparaiso, ville portuaire, cache des centaines de graffitis sur les murs des édifices et cela rend la ville très colorée. En circulant dans les rues, j'ai aperçu deux vieilles télévisions empilées l'une sur l'autre devant une maison. Mon regard a été attiré par le message inscrit sur les écrans : APAGA LA TELE, VIVE TU VIDA (fermez la télévision, vivez votre vie !). Moi qui répète avec fierté que je n'écoute jamais la télévision et me vante souvent de vivre ma vie à fond, on aurait cru que ce message avait été fait sur mesure pour moi. Maintenant que je suis arrêtée, je décide de prendre une photo. Je ne m'attends pas à une suite à ces 2 vielles télévisions maintenant inutilisables ! En poursuivant le circuit de touriste que la dame à l'hotel m'avait proposé de faire, à l'un des points de vue sur la mer, j'aperçois un kiosque où se vendent plein de trucs avec ce message APAGA LA TELE, VIVE TU VIDA inscrit dessus. L'art de développer un "slogan" et d'en faire un gagne-pain.... le gars place les 2 vieilles télévisions dans une rue où la majorité des touristes passent, attire leur attention et par la suite...pagn...réussit à leur vendre un t-shirt à 16 $ !! Assurément, je ne pouvais pas passer a côté, j'ai acheté le t-shirt ! Le pire est que quelques jours avant, je m'étais fait pour réflexion que j'aurais dû apporter mon chandail rouge de ColdPlay avec l'inscription VIVA LA VIDA inscrit dessus. C'est fou les hasards dans la vie des fois !
Je suis "postée" chez Veronica à Santiago car mon objectif est d'aller grimper des montagnes dans les environs de Santiago afin de m'acclimater en vue de l'Aconcagua, cette brutte de près de 7 kms de haut que je vais attaquer avec Patrick le 17 décembre prochain. L'une des difficultés en haute montagne est le manque d'oxygène dans l'air. Cela nous cause ce qui est appelé le "mal aigu des montagnes" donc maux de tête, étourdissements, vomissements, etc. La meilleure façon de l'éviter est de s'acclimater, soit y aller progressivement. Par exemple, en Bolivie l’an dernier, nous étions arrivés à La Paz à 3 800 m et étions restés quelques jours à cette altitude. Une fois rendus au Salar de Uyuni, nous avions grimpé un buton de 4 300 m et étions redescendus à 4 000 m. Jour suivant, un autre buton mais celui-ci de 4 700 m, retour pour le dodo a 4 000 m. Lendemain, un autre buton de près de 5 000 m et dodo à 4 000 m. Ensuite, nous déplaçons le camp de base à 4 900 m et y dormons. Déjà, notre corps réagit mieux au manque d’oxygène et ainsi, nous avons été capables de nous rendre à 6 000 m d’altitude et de revenir faire dodo à 4 900 m.
Encore une fois grâce à Patrick Roberge, j'ai été mise en contact avec Pablo, un chilien qui est un ancien guide de montagne mais aujourd'hui enseigne les techniques liées à l'alpinisme et au mountaineering. Au retour de Valparaiso, je suis allée le rencontrer puisqu'un de ses étudiants comptait profiter du week-end pour aller grimper la Leonera, voisin de El Plomo. La Leonera fait 4,95 kilomètres d'altitude alors que son voisin "monsieur Plomo" fait 5,43 kms de haut (j'aime ça le dire en kms, me semble que c'est encore plus impressionnant !!). Parenthèse : je m'habitue aussi a tout multiplier par 2 et diviser par 1000 afin de convertir les prix affichés en pesos chiliens alors pourquoi pas diviser par 1000 la hauteur des montagnes...hihihi ! Madame chiffre qui parle encore ! Parenthèse fermée ! Pablo a répondu à quelques une de mes interrogations notées sur une feuille de papier, avant que Christian arrive et me soit présenté.  Jeudi soir, nous nous sommes rencontrés Christian, Alvaro et moi afin de finaliser les préparatifs (bouffe, matériel, logistique, trail, etc...). C'est ainsi que je suis partie par un beau samedi matin 6h45, dans la voiture de Alvaro, un ami de Christian. Après deux heures de route, sur un chemin asphalté mais qui zigzague dans la montagne, nous avons laissé la voiture à La Parva, un petit village de montagne à 3 000 mètres d'altitude (3 kms si vous préférez !!) avec des airs abandonnés quand la station de ski n'est pas en opération. Je ne veux pas vous écœurer mais c'est l'été actuellement au Chili....gnagna ee ! À 9 heures pile poil, nous avons commencé à marcher, chargés comme des mules. Sans blague, je devais avoir environ 45 à 50 livres de stock à transporter. Le début de la montée n'a pas été facile, on pouvait déjà sentir les effets de l'altitude avec notre souffle plus court. Après un court arrêt pour manger notre hamburguesa et faire un pti "nap" sous les chauds rayons du soleil, nous avons attaqué la montagne près de nous. La route était longue et notre pas plutôt lent. Je m'inquiétais quelque peu sur l'heure d'arrivée estimée au rythme que nous allions car Pablo nous avait bien avisés : il pleut ou il neige toujours en fin de journée, la tente doit être montée avant 16 heures. Mais, nous étions encore bien loin du campo. Une bonne partie de l'altitude était faite mais il restait maintenant à avaler quelques kilomètres de distancs. Alvaro trainait quelque peu de la patte derrière alors que j'arrivais à suivre Christian. Lors d'une pause, la fatigue s'est fait sentir solidement. J'aurais pu facilement dormir, "confortablement" couchée sur un tapis de petites roches. Mais, le dodo n'était pas mérité, du moins, pas encore. Enfin, nous avons aperçu quelques tentes, c'était signe que nous approchions du campo. Mais, après avoir regardé sur son GPS, Christian m'a appris que nous n'étions pas encore rendus. Hummmm....je m'inquiétais pour Alvaro qui était derrière nous mais qu'on ne pouvait pas voir. J'ai réussi à convaincre Christian d'établir le camp ici et de ne pas aller plus loin car je craignais qu'Alvaro ne puisse pas se rendre. Il est donc parti à sa rencontre pendant que j'ai fait le plein d'eau dans une petite source près d'une butte de neige. Alvaro est arrivé complètement crevé alors Christian et moi avons monté la tente et commencé à faire bouillir de l'eau pour éliminer les bactéries, virus et parasites. Le soleil s'est couché vers 20 heures et nous l'avons imité. Il y avait peu d'espace dans la tente pour 3 personnes. Je me suis faite MINI et j'ai tenté de dormir. L'effet de l'altitude nous causait à tous les trois un bon mal de tête. À 3 heures du matin, ma montre a sonné. Alvaro a fait le choix de ne pas attaquer le sommet. Christian et moi nous sommes greffés à un autre groupe de 5 avec qui, frontale allumés, nous avons entamé l'ascension. Ouf....mes jambes souffrent et ne m'ont pas encore pardonné la longue journée de samedi. J'ai le souffle court, je dois souvent arrêter ! Mais, je sens que Christian ne veut pas abandonner le groupe malgré qu'il me dit que ce n'est pas grave, que l'on va aller à notre rythme. Après 1h30 de marche, je suis forcée d'abandonner. Le sommet est encore bien loin. En fait, il est tout près de nous mais si haut. Il me reste plus de 600 mètres à grimper et je sens que je n'ai pas la force, pas celle pour me rendre au sommet et redescendre jusqu'à la voiture. Il m'arrive parfois d'être sage. J'abandonne très rarement mais dans ce cas, j'ai dû le faire. Je n'avais pas d'énergie et j'étais terriblement fatiguée. J'avais très peu dormi, une heure tout au plus. Christian arrivait à suivre le groupe et déjà, une bonne distance se créait entre eux et moi. Je lui ai donc crié de continuer, ne pas se préoccuper de moi que j'allais descendre à la tente et l'attendre là en compagnie d'Alvaro. De retour à la tente, même pas 2 minutes après avoir pris contact avec le confort de mon sleeping, je dormais !!! J'ai dormi un bon 3 heures. Bien que la décision d'avoir abandonné et de ne pas avoir fait le sommet de la Leonera me déçoive, je suis très contente d'avoir fait ce choix. Christian a réussi à faire le sommet, en compagnie des 5 autres. Il est passé près d'abandonner à 1 heure du top mais les autres chiliens l'ont soutenus et convaincus de poursuivre ses efforts. Il était crevé à son retour à la tente et quelque peu découragé par le chemin du retour qu'il nous restait à marcher. Nous l'avons laissé dormir une petite heure avant de défaire le campement et rebrousser chemin. Sur le chemin du retour, qui s'est tout de même bien déroulé, j'ai croisé 3 québécois qui comme moi, affichent fièrement le drapeau du Québec sur leur sac. Ils m'ont proposé de faire une seconde tentative de la Leonera avec eux mais j'ai décidé de rester avec Christian et Alvaro. Leur rencontre m'a donné envie d'écouter de la musique du Québec. Toute souriante, j'ai écouté les cowboys fringants sur le chemin du retour. Je me sentais si légère soudain ! Enfin, vers 16h30, nous avons retrouvé la voiture là où nous l'avions laissé la veille. Felicitaciones Christian para la cumbre de la Leonera !!
C'est comme ça ! Mon slogan à moi ! Et pourquoi ne pas le rendre public, un peu comme APAGA LA TELE, VIVE TU VIDA ??!! Mais d'où ça sort ca hein ?! Vous le lisez souvent sur mon blogue, le voyez souvent dans mes commentaires sur Facebook et vous l'avez même vu tapoté à Paradise beach dans les Bahamas. Avant mon départ, mon amie Marie-Christine m'a très gentiment invitée pour une nuit au Manoir Richelieu dans Charlevoix. Pas très habituées à ce style de vie, nous avons tout de même revêtu notre plus belle robe, crêpé nos cheveux (!!) et barbouillé notre face avant d'aller souper au très chic restaurant avec vue sur la mer. Question d'avoir l'air habituées à ce style de vie, nous avons levé notre ti doigt pour boire notre café....aahahah ! Le gentil serveur est venu nous demander si nous désirions autre chose pour accompagner notre dessert. Le "non merci" que nous lui avons rendu n'a pas semblé le satisfaire, il est resté planté près de la table à attendre. Ne sachant trop ce qu'il espérait de nous, je l'ai regardé avec un joli sourire et lui ai répondu "c'est comme ça" un peu à la française en plus. Une fois le serveur parti, Marie-Christine a pouffé de rire....." n'importe quoi Nat, c'est quoi ça "c'est comme ça" ? Hummm....tsé MC, je ne savais pas quoi lui répondre mais tu sais, ça dit tout "c'est comme ça", il n'y a rien à rajouter, pas de négociation à faire, that's it ! Et maintenant, je suis contagieuse avec mon slogan, nous étions huit sur un voilier à répéter si souvent : c'est comme ça ! De l'avoir photographié sur la plage à Paradise beach, voulait dire pour moi : voilà, j'ai accepté de me joindre à des amis du Québec pour un trip en voilier dans les Bahamas, ai acheté un billet d'avion pour me rendre à Nassau, nous voilà rendus à Paradise beach dans les Bahamas et...c'est comme ça !! Un peu en guise de conclusion. Dans des situations décevantes comme mon échec dans l'atteinte du sommet de La Leonera, le mieux que j'ai à faire est d'accepter le fait que je n'ai pas réussi, de cesser de m'acharner à me questionner sur le pourquoi je n'ai pas réussi, etc....et de tout simplement me dire : c'est comme ça !

Hier, j’ai fait la fête avec Julie et Daniel qui terminaient leur voyage de 8 mois et demi, soit cinq mois en Asie et trois mois et demi en Amérique du Sud + centrale. Julie, c’est l’amie de Maggy qui habite Montréal et que j’avais connue pendant mon voyage au Costa Rica. J’ai connu Julie brièvement le soir du party pour les 30 ans de Maggy. Je venais tout juste de signer mon contrat pour le différé qui permet mon voyage actuel. J’ai semé une graine dans la tête à Julie !!! Elle est donc partie avec son chum le 2 avril dernier, pour 8 mois et demi de voyage, un peu grâce à moi et drôle d’adon, ça s’est terminé hier soir…avec moi !!!!!! Cool hein ?!
Habituellement, je compose le texte de mes blogues assise dans un resto ou sur un banc près d'un parc. Celui-ci a été créé dans un contexte un peu différent......à 5 heures du matin, confortablement couchée dans mon lit, une belle façon de combattre l'insomnie quoi ?!
Zzzzz zzzz zzz, je vais maintenant essayer de dormir !

Les photos de la finale à San Diego et des Bahhhamas sont maintenant commentées :

Et j’ai créé un nouvel album contenant quelques photos du Chili :

Voilà !!!
Bon mardi 7 décembre ! Échec & Nat ;-)

vendredi 3 décembre 2010

Bahhhhhamas !


Pourquoi j'indique plusieurs H dans Bahhhhamas ? Hé bien tout simplement pcq'on a ri de moi aux USA quand je disais qu'après mon trip de vélo, j'irais dans les Ba'amas ! Ahhh ces américains...maintenant, j'en mets plus d'un !
À mon arrivée à l'aéroport, je devais attendre Michael avec tout mon bataclan : sac de 25 litres, sac de 50 litres et sac de 110 litres contenant mon stock d'alpinisme. Une tite Nat comme moi ne se déplace pas facilement avec tout ça !! Il est arrivé avec 10 minutes de retard mais je n'ai pas eu de difficulté à le reconnaître, c'était le seul blanc parmi la foule de bahamiens !! Je me suis assise du côté gauche à l'avant de la voiture et me suis fait conduire par Linda. Avez-vous vu l'erreur dans la phrase que je viens d'écrire ?! Hé non, ce n'est pas une erreur, dans les Bahamas, on conduit « à la britannique », soit le volant du côté droit et on roule du côté gauche de la route. Avec Michael, mon "host" de couchsurfing, je suis allée manger et faire le tour du centre-ville, ce qui ne prend pas tellement de temps quand l'ile ne fait que 21 miles par 7 miles. Il m'a amené au Senor Frog, l'endroit ou plusieurs croisiéristes vont se saouler à 2h de l'après-midi quand leur bateau accoste dans les Bahhhhhamas. Laissez-moi vous dire que ce n'est pas toujours chic ce monde là !! Bien qu'il n'était que 16h, nous sommes retournés chez lui car j'ai eu un méga coup de fatigue. Avec 3 heures de décalage horaire et uniquement 3 heures de dodo pendant mes 2 vols, j'avais besoin de faire un "nap" dans son hamac sur le bord de la mer.  J'ai passé la soirée avec Michael et d'autres étrangers qui travaillent dans les Bahamas. Nous sommes allés dans un bar ou les gens sont regroupés en équipe de 6 et répondent a un jeu questionnaire. Je ne comprenais pas la moitié des questions et la seule a laquelle j'ai pu répondre, hé bien la chef de notre équipe ne l'a pas notée. Elle va s'en rappeler que les frites viennent de chez nos amis les Belges. Ma soirée n'a pas été super excitante !
J'ai patienté pendant de longues minutes sur le balcon chez Michael, dans l'espoir de voir le vol de mes amis approcher Nassau. Ils sont venus me chercher chez Michael dans les environs de 13h. Il pleuvait a siau (comment ça s'écrit ça ?!), bel accueil pour 4 québécois qui rêvent de beau temps !! J'ai joué au guide touristique et les ai amenés au Senor frog, voir le désastre causé par les croisiéristes. Après leur "nap" pour réparer la courte nuit lors d'un vol d'avion, nous avons consommé quelques drinks sur le balcon de notre chambre 639 du Sheraton a Nassau avant d'aller souper et de finir la soirée dans le hot tub de l'hôtel voisin, n'ayant pas encore trouve celui du Sheraton !
Jeudi, malheureusement, il ne faisait pas très beau, le ciel était couvert de nuages. Malgré tout, nous avons flâné sur le bord de la mer toute la journée. Alexandra, Guy et Stéphane sont allés faire un 45 minutes de catamaran, pendant qu'Annie et moi, on lisait sur la plage. Comme il ne faisait pas très chaud, nous avons terminé l'après-midi dans le hot tub mais  du Sheraton cette fois-ci. Nous avons répété la fin d'après-midi alcoolisé de la veille en buvant des margaritas dans le hot tub. Guy est même devenu alcoolique pendant ce voyage...hihih ! En soirée, nous sommes sortis en ville pour le souper, dans un resto qui sert des conch (dire conque), un gros coquillage dont l’intérieur se mange. Stéphane avait pris quelques shots de téquilla pure avant de partir, il était collant et tellement amoureux d'Annie, s'en était très comique. Alex, Guy et moi les avons gentiment laissé entrer à l'hôtel pendant que nous sommes allés prendre un verre en ville. Ohhh la, l'ambiance change en soirée, il ne se passe pas grand chose, c'est pas mal platonique à Nassau. Nous sommes entrés peu de temps après avoir terminé notre margarita.
Vendredi, la journée a pas mal été la même que la veille : plage toute la journée malgré les forts vents et le soleil plutôt absent et une fin d'après-midi dans le hot tub avec les breuvages alcoolisés. Non mais c'est ça les vacances hein ?! La seule différence est que nous sommes allés dans un resto italien du Sheraton ou l'on a très bien mangé. De plus, nous avons ajouté un sujet a nos conversations : comment allait-on faire pour aller faire nos achats pour le voilier (bouffe, eau, alcool, café), transporter tous les bagages, aller chercher les 2 filles a l'aéroport et ce, sans débourser des centaines de $ en taxi. Un seul voyage du Sheraton a la marina coûte 35 $, de l'aéroport au Sheraton 15 $ et s'ajoutent des 3 $ par personne additionnelle et par sac additionnel. La facture pouvait grimper assez vite, d'autant plus qu'a 7 et avec tous les bagages, on ne pouvait pas faire ça en un seul et unique voyage. On a étudié plusieurs scénarios pendant la soirée.
Samedi matin au déjeuner, nous avons arrêté notre choix : louer une voiture ce qui représentait 78 $ + 15 $ d'essence et une liberté totale pour 24 heures. Alex a eu la gentillesse de se proposer pour conduire la voiture. Par chance, le volant était du bon côté mais pas question de rouler du côté droit de la route !! Tout s'est bien déroulé, nous avons réussi à tout faire en un peu plus de 5 heures : 800 $ de bouffe, 500 $ d'alcool, 80 litres d'eau, 4 sacs de café Starbuck's, deux nouvelles filles dans la gagn....bienvenue Myriame et Marie-Joëlle, on était prêts pour 6 journées en mer à bord du Zelkavo, notre voilier de 51 pieds. Après le souper au Poop deck (allez savoir où ils ont pêché ce nom ?!!), nous avons fait notre première nuit à bord du voilier mais toujours accostés a la marina.
Tranche de vie : j'ai écrit cette portion de message qui me rappelait des moments vécus dans les Bahamas alors que je me trouvais dans un resto de sushis (bouffe japonaise) au Chili. L'art d'être dépaysée !!!!
À 9 heures tapant, nous avons quitté la marina, profitant pendant une heure du moteur, le temps de s'éloigner un peu de Nassau et de Paradise island. Ensuite, on lève la grand voile et le génois pour profiter du bon vent. Plusieurs avaient le mal de mer, cap'taine inclus, alors qu'Alex et moi, étions couchées sur le pont à se faire barouetter par les vagues qui faisaient jusqu'à 8 pieds. L'eau passait par-dessus le pont et atterrissait sur nous. C'était drôle jusqu'au moment où un splash d'eau est entré directement dans mon nez. Ouhhh là ! Ça piquait drôlement dans mon nez. Quelques minutes plus tard, nous sommes retournées à l'arrière du bateau. Je sentais que le haut de mon visage me piquait. En me grattant, j'ai eu l'impression d'être enflée. J'ai levé mes lunettes de soleil et demandé à Alex si tout était ok dans mon visage. Elle s'est éclatée de rire en me disant que j'étais toute boursouflée. Son rire est tellement communicatif que je suis partie à rire, malgré la mauvaise nouvelle. En me voyant dans le miroir, j'ai pu comprendre pourquoi elle avait ri ! Je ressemblais maintenant à une chinoise de 400 livres : les yeux bridés et le visage tout gonflé ! Je n'ai pas trop su ce qui a causé ça mais après 3 jours de consommations de cocktails "benadryl-réactine-tylenol", mes yeux sont redevenus normaux ! La traversée n'a pas été facile : plusieurs sont allés se coucher en bas et Guy a fait son don à la mer, d'une façon plutôt bruyante que nous n'oublierons pas de sitôt ! Vers 3 heures, nous sommes arrivés à Highborne cay.
Lundi, nous repartons pour un bon 5 d'heures sur le voilier en direction de Warderick cay. Sur notre voilier, nous avions 5 chambres doubles avec chacune une mini salle de bain. On s'entend qu'avec 51 pieds de voilier, les chambres et les salles de bain ne sont pas très vastes. Pour la douche, il faut donc se tremper dans la mer, se savonner, aller se rincer dans la mer et terminer par un rinçage à l'eau douce à l'arrière du bateau. C'est la même routine qui se répète jour après jour et tout ça se fait....en gagn !
Mardi, nous avons passé la journée dans les Exhuma cays, à Schroud, à aller d'abord explorer l'ile. À un endroit, on peut voir d'un côté la mer agitée et bleue foncée en raison de la profondeur et de l'autre, avec quelques pieds seulement d'eau turquoise hallucinante. Ensuite, nous avons fait un peu de snorkeling. Certains ont vu une tortue et même un requin ! Par endroit, il n'y a qu'un ou 2 pieds d'eau et ce, malgré que nous sommes assez loin du bord. Alex et moi sommes parties à l'aventure avec nos masques et tuba et nous avons terminé sur une ile déserte. Ce fut une journée très relax, comme toutes les autres jusqu'à maintenant disons ! Et souvent, vient le super coucher de soleil ensuite. Ce soir là, la lune éclairait le ciel et elle nous a rendus un peu dingues disons ! Ou peut-être était-ce que nous n'avions pas assez dépensé d'énergie  pendant la journée....nous avons dansé à l'arrière du bateau ! 
Mercredi, nous sommes partis en expédition en "dengui" (j'ai tellement aucune idée comment écrire ce mot, je l'ai fait au son !) pour nous rendre à Paradise beach qui porte tellement bien son nom. Le moment le plus drôle de cette journée a été quand Alex a décidé de pousser Stéphane à l'eau. Ouf, que sa face disait "Stéphane pas content" à la sortie de l'eau !!! Après avoir circulé dans le marécage, nous avons abouti à une plage surprenante tellement elle est belle. Les photos la décrivent mieux que les mots que je vais employer alors regardez les photos ! Nous avons "chillé" là pendant de bonnes heures. Guy en a profité pour sortir son cerf-volant (style kite) et il nous a enseigné comment le diriger sur la plage. Le soir, nous sommes allés faire un feu sur la plage non loin d'où était ancré notre voilier. Au retour, Stéphane a fait une bonne blague à cap'tain. Il a bouché le tuyau d'entrée de gaz !!!Cap'tain n'était pas content, on aurait pu rester pris en mer à dériver loin loin loin et ce, sans rame dans le "dengui".
Jeudi matin, nous avons mis du temps à démarrer notre journée. Le  choix du groupe a été de faire quelques manœuvres de voilier pour pratiquer car nous n'avions que 1 heure à faire avant d'ancrer à Norman cay, où nous sommes à nouveau aller flâner sur la plage. Grâce à des amis, j'ai enfin de la bonne musique à écouter sur mon i-pod alors pour la première fois depuis 2 mois, j'ai écouté du ColdPlay, encore du ColdPlay et du ReColdPlay !!! Comme à chaque fois, Fix You m'a fait pleurer. Je l'écoutais en pensant beaucoup à ma maman alors pour me libérer, je suis allée lui écrire un pti mot sur la plage. À l'aide du coquillage d'un conch, j'ai écrit : Je t'aime maman xxx. Du haut du ciel, je suis certaine qu'elle a pu le voir. Avant que le soleil ne se couche, nous avons fait du snorkeling près d'une épave d'un petit avion qui s'est écrasé dans les années 80. Comme il n'y a que peu d'eau à marée basse, il est possible de voir les coreaux qui se sont formés depuis et les poissons qui flânent dans les alentours. Cap'tain a même pu voir un requin....que je n'ai pas vu. Peut-être que vous ne le saviez pas, tout comme moi avant de l'apprendre, mais il y a des requins gentils et des requins pas gentils. Celui qui tournait autour de nous en était un gentil...à mon grand bonheur ! Pour le souper nous sortions du voilier pour aller manger au McDuff, le seul endroit où il y a de la vie sur cette île. Drôle de hasard, c'était le thanksgiving américain alors on a eu droit à un buffet de thanksgiving ! On a bien mangé bien mais beaucoup mangé et terminé par un excellent gâteau au fromage et à la citrouille!!

Norman Cay a une histoire un peu particulière !  Je suis allée récupérer quelques informations sur Internet à ce sujet alors voici....

Carlos Lehder dit El Bocón (la Grande Gueule), né en 1952 aux États-Unis est un trafiquant de drogue américano-colombien, co-fondateur du cartel de Medellin arrêté et condamné le 19 mai 1988 à 150 ans de prison aux USA.
Initié au commerce de la cocaïne en transportant de petites quantités de drogue, Lehder a conçu l'idée d'un grand centre de transfert basé dans l'une des îles des Bahamas, Norman's Cay. L'île a été louée en guise de piste d'atterrissage et d'entrée maritime aux États-Unis. Mais il s'agissait cette fois-ci d'acheminer des quantités énormes de drogue. L'île de 1978 à 1982.
Carlos Toro remembers, "Norman's Cay was a playground. I have a vivid picture of being picked up in a Land Rover with the top down and naked women driving to come and welcome me from my airplane... And there we partied. And it was a Sodom and Gomorrah... drugs, sex, no police... you made the rules... and it was fun."
Norman's Cay est apparu en 2001 dans le film Blow.

Vendredi, c'était malheureusement l'heure d'entrer au bercail. Nous souhaitions le faire à la voile mais avec le 4 nœuds de vitesse que l'on atteignait avec le génois, nous serions arrivés vers 18-19 heures, ce qui n'était pas possible. Il a donc fallu partir le moteur et l'endurer pendant près de 6 heures. Pas de mal de mer au retour, la vitesse et les vagues étaient plus qu'acceptables. En entrant a la marina, je ne sais pas ce qui s'est produit (le drink de rhum pineapple probablement) mais nous étions énervées (le e vous indique que l'énervement était plutôt féminin !!) comme jamais depuis le début du trip. Une niaiserie n'attendait pas l'autre ! Pour le souper, nous sommes allés à Paradise island, un endroit paradisiaque (mais plutôt fake à mon goût !) où les voiliers accostent pour minimum 800 $ la nuit. Vous en devinez sûrement la valeur des bateaux. Les ti pichoux comme notre super Zelkavo ne sont possiblement pas permis là. Il y a des bateaux qui valent plus d'un M$ dans cette marina. Après le souper, nous avons fait la visite gratuite de l'aquarium de l'hôtel Atlantis. Ça m'a fait tout drôle de repasser à un endroit où j'étais allée en compagnie de mes parents au début 2007, lors de la croisière que j'avais payée à ma maman, son plus grand rêve !
Samedi matin, après avoir vidé le voilier de tous les détritus, restants de bouffe et d'alcool (oui, oui, il en a resté !), débarqué nos bagages, nous avons pris un taxi et c'est alors que j'ai quitté mes amis Alex, Annie, Stéphane et Guy qui repartaient à Québec. Myriame et Marie-Joëlle demeuraient à Paradise Island pour quelques jours. Je suis retournée au Sheraton pour récupérer mon sac de 110 litres contenant mes trucs d'alpinisme et j'ai profité d'internet dans le lobby. J'ai vu le vidéo que Mike (connu à Big Sur le soir de ma fête) a fait et publié sur Facebook. C'est un 7 minutes 32 secondes qui défile très bien les 3 075 kms que j'ai parcourus à vélo sur la côte ouest américaine. Confortablement assise dans le lobby du Sheraton, j'ai pleuré comme un veau, c'est pas croyable comme ce vidéo est venu me chercher !!

Ceux qui ne font pas partie de mes amis et donc, ne peuvent y avoir accès, n’hésitez pas à me formuler une demande.

Enfin, à 15h30, c'était à mon tour de me rendre à l'aéroport où le Chili m'attendait ;-)

J'ai mis des photos sur Picasa mais pour le moment, elles ne sont pas commentées. Please, patientez, je vais le faire lundi prochain. Je pars demain pour la Leonada, un sommet de près de 5 000 mètres

Ciao, Nataliaxxx